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26 mars – L’énorme mobilisation du 23 mars a à nouveau montré la profondeur de la crise politique en France. Mais la tactique de l’intersyndicale est toujours de temporiser en espérant que Macron reconsidère la question. NON ! Tout le monde sait qu’il faut changer de braquet pour gagner. C’est le moment de battre le fer tant qu’il est chaud.

Toute la gauche, les militants syndicaux, parlent de grève générale et de bloquer le pays. De toute évidence, la grève générale ne va pas démarrer à l’initiative de Martinez et Berger. C’est à l’avant-garde ouvrière de se mobiliser pour le faire ! Dans le contexte inflammable actuel, une occupation déterminée d’usine ou de quelques postes d’aiguillage clés pourrait être l’étincelle de la grève générale. La classe ouvrière française n’est pas novice en la matière : Juin 36 et Mai 68 ont commencé avec des occupations parties d’en bas qui se sont répandues comme une traînée de poudre par-dessus la tête des dirigeants du mouvement ouvrier.

Comme le disaient des manifestants jeudi, il nous met 64, on lui Mai 68, pour faire tomber la réforme et le gouvernement !